Un blogue fait par et pour les élèves du collège Marcel Aymard, pour leurs amis, leurs parents et tous ceux, curieux et bienveillants, qui ont envie de découvrir ce que rêvent, pensent, sentent... et écrivent les jeunes plumes.

Ballades II Les mots des choses

La ballade de l 'ordinateur


Vous qui me faites chauffer,
Sans cesser, sans arrêter de jouer,
 nuit et jour,
Sachez
Que nous ne sommes pas faits pour veiller toujours.
Tweet, tchat, snap ; stop !
Le computer va beuguer.
Arrêtez de geeker, et retournez à vos B.D.

Mon unité centrale va me lâcher.
Je suis très fatigué à force que vous m'utilisiez
Faites-vous des amis, retournez au lycée.
Avec vos amis vous pourrez jouer et vous éclater.
Arrêtez de geeker, retournez à vos B.D. 

A.C (Cinquième)

Ballade des feuilles à carreaux


Frères stylos, qui nous grattiez dans le passé,
N'ayez les plumes contre nous endurcies,
Car,si les stylos continuent à nous écrire dessus,
On fera grève contre les écoliers.
Vous nous voyez si déchirées et gribouillées,
Quant à l'encre, vous l'avez gaspillée,
Pour écrire des poèmes,
Qui à la fin de l'année,
Seront brulés par les écoliers.
Priez donc l'encre d'arrêter de couler.
T. et M. (Cinquième)

Ballade des lits


A toi, mon ami le gros dormeur,
A qui je donne envie parfois,
De te blottir contre moi,
Moi le dodo je t’offre le bonheur ;
Tu me le rends avec ardeur ;
De tes nuits je suis le roi !



Quand la nuit t’apporte la froideur
Je te donne toute ma chaleur,
Si moelleux et si plat.
Moi le divan qui suis berceur,
Viens te reposer, toi le rêveur :
De tes nuits je suis le roi !

L. D. (Cinquième)

Ballades I Tendres alarmes

Ballade de la Terre

 


Âmes terriennes !
Mes riches cascades, 
Mes hautes montagnes, 
   Mes riches forêts feuillues,
Se sont transformées en maisons, boulevards et rues.
Et toute la journée il y a vacarme, pollution …
Plus de fleurs ni de papillons !
Que plus personne ne puise dans mes ressources.

Âmes terriennes !
Mes amis les nuages,
Se plaignent d’un mauvais air !
Ma douce neige,
N’espère plus retomber chaque hiver !
Que plus personne ne puise dans mes ressources.

Âmes terriennes !
Les humains rêvent, chantent …
Les animaux naissent, vivent et puis s’éteignent.
Ne me demandez plus de mes richesses !
Ne me brisez plus !
Que plus personne ne puise dans mes ressources.




Ballade d'un bonhomme de neige




Cher soleil, toi qui nous surveilles,
Ne sois pas méchant envers nous.
Je fonds sous ta chaleur vermeille.
Mes membres s'appitoient, fondent et coulent partout.
Pitié ! dans ma saison, reste en veille

Je suis froid et fragile, soleil !
J'ai une jolie écharpe au cou,
J'ai un bonnet couleur groseille,
J'ai sur moi des boutons de cailloux.
Pitié ! dans ma saison, reste en veille.


J. L. et L. T. (Cinquième)

Ballade des requins



Vous les humains qui nous chassez
Et qui nous tuez sans pitié
Vous polluez nos eaux
Sans rien nous demander
Nous somme la terreur des océans
Vous êtes notre terreur
Nous fuyons les humains
Nous fuyons le danger
Arrêtez de nous tuer
Et laissez-nous notre liberté


Admirez notre beauté
Et notre vitesse inégalée
Vous êtes les maîtres de la terre
Mais pas les maîtres de nos mers
Nous sommes terrifiés
A l’idée d’être à vos côtés
Laissez-nous en paix
Nous ne sommes pas votre danger
Arrêtez de nous tuer
Et laissez-nous notre liberté
vous serez remerciés.

Antoine (Cinquième)



                                               Ballade du chat



                 Famille qui veillez sur moi,
                 Qui m'avez recueilli un soir d'hiver,

                 Vous qui me soignez,

                 Prenez toujours soin de moi,

                 Ne m'abandonnez jamais.

                 Vous me nourrissez,

                 Me faites des câlins,

                 Vous m'appelez le soir quand il fait froid,

                 Et j'accours en miaulant de reconnaissance.
                 Je vous aime et je prie pour que toujours vous soyez ma famille.

L. T. ( Cinquième)

Et la forêt m'appelle...

I
Le chant cristallin du ruisseau,
La mélodie des oiseaux,
Le tintement des gouttes d’eau.

Une renarde rousse,
Le bruit de mes pas sur la mousse,
Une brise douce.

L’eau ruisselle,
Mille bruits s’entremêlent,
Et la forêt m’appelle.

Au loin un jeune chevreuil,
Le parfum des fleurs que je cueille,
Le bruissement des feuilles.

La saveur des fraises des bois,
L’écorce rugueuse sous mes doigts,
Le sang d’elfe coule en moi.

L’eau ruisselle,
Mille bruits s’entremêlent,
Et la forêt m’appelle.



II

Libellule,
Déambule,
Dans le ciel,
Bat des ailes.

Papillon,
Vermillon,
Boit le nectar,
Des nénuphars.

Petite abeille,
Sous le soleil,
Butine les fleurs,
De toute les couleurs.

Coccinelle,
Douce demoiselle,
Plus les points sont nombreux,
Plus on est chanceux.

Petite fourmi,
Toute mini,
Toute la journée,
Doit travailler.

Vilain moustique,
Vole et pique,
Ma peau dorée,
Mais arrête de m’embêter.

Sauterelle,
Grande et belle,
Saute partout,
Même dans mon cou.

Petite mouche,
Bourdonne et louche,
Sur le goûter,
Que maman m’a préparé.

Gentil grillon,
Joue du violon,
Prend ton archer,
Moi je vais chanter.


Leïla (quatrième)

Dans la presse (Radio Larzac, Midi Libre, Journal de Millau)

A l'occasion de la publication du recueil Vacances Virtuelles et autres nouvelles, la presse est venue à la rencontre des auteurs et lecteurs de Jeunes Plumes jeudi 6 octobre dernier au CDI du collège.

Radio Larzac, dans "L'actu sur un plateau" des 23 et 25 octobre 2015 lien vers l'émission



Le Journal de Millau du jeudi 15 octobre 2015

et en page 2 de Midi Libre  du mardi 13 octobre 2015 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 





 

 



Cauchemar en jaune (bis)


Le réveil sonna à six heures précises. Ce matin-là n’était pas comme les autres. Elle l’attendait depuis déjà un moment. Il y avait un mois qu’elle avait commencé à tout préparer, tout planifier pour ce grand jour. Ce fut donc avec un sourire aux lèvres et une bonne humeur non dissimulée qu’elle alla retrouver son mari, en pleine réflexion devant son café depuis un bon quart d’heure. Il avait l’air soucieux, comme s’il était en train de se remémorer quelque chose qui lui tenait à cœur. Elle s’approcha de lui en virevoltant. En temps normal, c’était une femme heureuse, franche et d’un bon caractère. Elle aimait de tout son cœur son mari, même si celui-ci restait quelque peu indifférent aux petits mots ou attentions qu’elle lui adressait. Elle l’embrassa sur le front, s’assit en face de lui et, la mine réjouie, le regarda droit dans les yeux. Il consentit finalement à lever les siens, et elle lui dit d’un ton joyeux :
« -Bon anniversaire mon chéri… »
Il resta comme abasourdi pendant deux à trois secondes, puis, brusquement, avala son café et se leva. Il se dirigea vers la sortie et, avant de partir, se retourna et articula un merci, froidement, avant de claquer la porte. Elle fut d’abord surprise par sa réaction, puis se dit, tout naturellement, qu’il devait avoir reçu pas mal de coups de téléphone dans la matinée à cette occasion, et qu’il en avait déjà assez qu’on lui souhaite un bon anniversaire.


Toute la matinée, elle s’activa à tout préparer dans le salon. Elle avait tout prévu. Elle avait organisé cette journée depuis des mois et elle l’attendait avec impatience. Elle sortit les guirlandes et les bougies de son placard, arrangea les fauteuils et les canapés comme elle l’avait planifié.
L’après-midi, tout était prêt. Elle commença donc à s’occuper du gâteau d’anniversaire. Elle le décora avec de petites pâtisseries, ainsi qu’un énorme « 40 », trônant au milieu de la crème chantilly. Pour être sûre que tout serait parfait, elle se fit confirmer par téléphone que tous les invités viendraient bien à la soirée organisée après le dîner au restaurant qu’elle avait prévu de faire en tête-à-tête avec son mari.
Elle s’était échinée à contacter tous les amis, proches ou éloignés, les collègues de travail, et même les anciens camarades d’école. En tout, ils seraient quarante et ce n’était pas par hasard. Ils lui assurèrent qu’ils seraient tous là pour vingt-heures trente. Son mari était né à vingt heures quarante-six.
Elle passa une fois de plus en revue le moindre petit détail de ses préparatifs. Elle s’aperçut tout à coup que la lumière du salon avait quelque chose de particulier. En regardant mieux, elle comprit que c’était l’ampoule de la vieille lampe pendue au plafond qui donnait une vilaine couleur jaunâtre à l’ensemble des bougies. Elle voulut la changer, mais regarda l’heure : il était dix-neuf heures. Elle était en retard pour aller chercher son mari au travail. Elle renonça à changer l’ampoule, attrapa son manteau et se précipita hors de la pièce.


Son mari ne parut pas enchanté lorsqu’elle lui annonça qu’elle l’invitait au restaurant. Elle lui dit alors qu’il devait avoir passé une longue journée, qu’un bon repas au restaurant lui ferait du bien, et il finit par accepter. Elle faillit lui annoncer qu’une surprise l’attendait en rentrant chez eux, mais réussit à contenir son impatience. Il ne fallait pas gâcher la fête.
Le repas se passa sans encombre, hormis le fait qu’il avait l’air impatient d’en finir. Mais elle ne voulut pas tout de suite quitter le restaurant, pensant qu’il était encore trop tôt pour partir. Elle voulait laisser le temps aux invités d’arriver.
Ce fut donc seulement vers vingt heures trente qu’ils sortirent enfin. Son mari voulut prendre le volant de la voiture. Elle le laissa faire, étant donné que c’était son anniversaire. Il roula vite, prenant les virages trop serrés, et consultant sa montre en permanence. Elle lui demanda alors si quelque chose n’allait pas mais il répondit sèchement qu’il allait très bien. Elle se crispa à son siège en regardant droit devant elle. Il savait très bien qu’elle avait peur en voiture et pourtant il roulait beaucoup trop vite. Elle s’imagina qu’il voulait arriver à la maison avant l’heure de sa naissance ; elle s’en réjouit : après tout, cela correspondait parfaitement à ses plans.

En arrivant devant chez eux, elle se précipita hors de la voiture et respira un grand coup. Son cœur battait à toute vitesse et, d’un coup, elle prit peur. Il faisait sombre dans la rue. Seul un lampadaire à la lumière blafarde éclairait vaguement le trottoir. Elle se rasséréna en pensant à tous les invités qui attendaient certainement avec impatience leur arrivée. Elle se retourna vers son mari, se demandant ce qu’il fabriquait. Elle l’entendit qui farfouillait précipitamment dans le coffre de la voiture. Elle se retourna vers la porte de la maison en cherchant ses clefs dans son sac. A nouveau elle eut peur. Elle se demanda ce qui lui arrivait ; c’était idiot de sa part de paniquer ainsi pour un simple anniversaire. Elle trouva sa clef, et au moment de la glisser dans la serrure, se retourna brusquement. Une ombre terrifiante se dressait au-dessus d’elle, brandissant une matraque. Le choc fut tellement fort qu’elle n’eut pas le temps de crier. Elle eut l’impression que sa tête allait exploser et s’effondra dans les bras de son mari, dont le visage grimaçait, rayonnant d’une joie cruelle qui lui transperça le cœur. Les secondes qui suivirent furent très rapides. Ses tempes tambourinaient et elle se sentait partir. Pourquoi ? Pourquoi l’avait-il assassinée ? Elle ne le saurait jamais.

Elle entendit son mari ouvrir la porte de la maison et, à travers le brouillard qui emplissait ses yeux de plus en plus vite, aperçut la lumière jaunâtre du salon, et les silhouettes des quarante invités qui, brandissant leurs cadeaux à bout de bras, criaient en chœur : « -Surprise ! »

Rachel (Troisième)
d'après "Cauchemar en jaune" de Friedrich Brown (avec changement de point de vue)

Des nouvelles de nos anciens élèves !

Bonsoir!
Etant une ancienne élève du collège Marcel-Aymard je suis revenue, curieuse, sur ce blog que j'ai vu naître d'une certaine façon. C'est donc avec plaisir que je découvre les écrits des élèves de cette année, écrits particulièrement intéressants et attachants.
En les remerciant et encourageant la pérennité de ce blogue, je vous souhaite de bonnes vacances,
Audrey

Cordialement,
Audrey (ancienne troisième)

Drôle de journée pour M. Télécom, par Justine


Personnages
M. Télécom
Marcel, vieux paysan
Azanor, jeune précieux égaré au XXIème siècle





Scène 1 :
Marcel, M. Télécom.
Marcel : Excuse Junior, tu peux me réparer mon engin à papottes ?
M. Télécom surpris : "Engin à papottes" ?
Marcel lui montre le téléphone.
M. Télécom: Hmm… laissez-moi voir. J’suis sorry mais votre téléphone sans fils Bi-Bop de 1991 ne s’répare pas. Les pièces existent plus. Faut qu’vous en achetiez un autre.
Marcel : Ben, montre-moi, Junior c’que t’as en magasin.
M. Télécom: Vous voulez quel genre ?
Marcel : Ben, genre, truc où l’on parle.
M. Télécom: Vous avez celui-ci.
M. Télécom s’approche d’un téléphone sans fonctionnalités.
M. Télécom : Celui-là n’a que la box vocale. L’on ne peut que textoter et téléphoner.
Marcel : Textoter ???
M. Télécom : Envoyer des SMS.
Marcel : Tu veux dire envoyer des MAF : messages avec fautes. Et t’aurais pas un truc plus moderne pour Ginette ?
M. Télécom perplexe : Si vous voulez j’ai celui-là : branché sur le réseau 95G+++, sa caméra a 12 milliards de pixels, a every applis, est tactile. C’est le « must »  des news hightech. Admiratif. C’est LE super Iphone LB.3.0 . Mais si vous voulez le dernier modèle sorti par strawberry, il vous faudra attendre, il l’ont bientôt fini mais y zon pas encore mis les beugs.
Marcel : S’tu dis qu’le machin parleur n°1 c’est l’plus facile. J’vais l’prendre car pour Ginette, n’envoyer que des MAF et m’appeler pour la soupe ça suffit.
M. Télécom : Vous avez en cadeau un kit main libres.
Marcel : Hein, qu’est-c’tu dis Junior ? J’ai mon appareil audio qui vient de tomber en panne.
M. Télécom, un peu plus fort : Vous avez en cadeau un kit main libres.
Marcel : Un chemin libre ? J’savais pas qu’y avait des embouteillages.
M. Télécom, criant presque et exagérant l’articulation : Un kit main libres pour écouter la music !
Marcel : Ah ! Un cagibi à bruit en cadeau pour Ginette. C’est gentil ça Junior.
M. Télécom : M. vot’phone sera prêt dans une grosse semaine car notre a-mac qui enregistre les commandes est en panne.
Marcel : Et ben t’es un peu feignasse, Junior ! Onze semaines car t’es en panne sur ton hamac !!!
M. Télécom, très énervé : J’ai dit dans UNE semaine !!!
Marcel : Alors, à la semaine prochaine.
M. Télécom : Bye !
Marcel tout bas : Moi je dis qu’Junior devrais retourner à l’école car tous ces anglicismes, ça m’donne le tournis et puis j’ai toujours pas compris cette histoire d’hamac. Bon, faut que j’y aille, Ginette m’attend.
Marcel sort de la boutique.
Scène 2 :
Azanor, M. Télécom.
Azanor : M. Télécom ! Je vous cherchais pour que vous me donnassiez des renseignements sur le dernier pigeon qui transporte les mots doux et les querelles. 
M. Télécom : Comprend pas.
Azanor : Sur le postier des conversations que vous intitulez plus communément Iphone LB4.0 .
M. Télécom : Ah ! Mon pauvre gars…
Azanor : Pauvre, moi ? Je suis un critique dont les commentaires ne sont réservés qu’à ma personne relativement aux livres numériques racontés sur le dernier a-mac. Je suis TOUT sauf un "pauvre gars" !
M. Télécom mal à l’aise : Monsieur, calmez-vous. Je disais pauvre gars car le dernier Iphone LB4.0 n’est pas encore sorti. Ils y ont pas encore mis les beugs.
Driiiing ! le téléphone d’Azanor sonne.
Azanor : Veuillez excuser ma personne. Oh ! Ma très chère Marie-Camille, Antoinette, Marguerite, Anne Catherine, Joséphine, Gertrude, je vous disais que j’aimerais travailller dans le monde littéraire, pouvoir mettre mon talent au service d’œuvres émotives, à rendre tristes mes passionnés, à exacerber leurs colères et à les  révolter. Je m’excuse auprès de votre personne, je suis dans la volière des pigeons voyageurs, je dois donc me retirer de notre correspondance.
M. Télécom : M., si vous cherchez un job où vous pouvez donner des émotions, faire pleurer et s’énerver vos lecteurs et surtout les révolter, postulez chez strawberry pour écrire les messages d’erreurs de new Iphone LB4.0.
Azanor, en ignorant la remarque de M. Télécom : Quand la date de sortie du nouvel Iphone LB4.0 est-elle prévue mon cher ?
M. Télécom : Dans 48 mois. Si vous voulez, j’ai d’autres phones dans mon shop.
Azanor : Je remercie infiniment votre personne mais je préfère attendre car selon je considère que les beugs sont essentiels chez une lettre numérique sonore. C’est ce qui fait la réussite d’un tel pigeon.
M. Télécom : Si vous l’dites. Moi, j’ préfère quand y a pas de beugs mais chacun ses goûts.
Azanor : Je vous salue mon ami.
M. Télécom : Bye !
Azanor, tout bas et révolté. "Bye " ? Il est vraiment incongru de s'adresser ainsi à une personne de ma qualité !
Azanor sort de la boutique.
M. Télécom, seul dans sa boutique : Y a vraiment des gens chelous avec leurs langages. Y a des jours où j’ferais bien de rester couché, moi !!!